Introduction

 

En ces temps de « jauneries » et de pandémie qui font écho à d’autres périodes tragiques de l’histoire de France. Époques au cours desquelles Fronde et autres jacqueries enflammaient le pays, quand la Variole ou la Peste Noire se chargeaient, elles, de le décimer. Nous parlons ici de révoltes multiformes contre l’ordre établi et la pression fiscale. De révoltes en réponse également au profond sentiment d’injustice devant la gabegie des élites et l’impunité dont elles jouissent. Il ne s’agit donc pas de révoltes désespérées mais bien de révoltes de la dignité. Des dragons sans têtes aussi. Hydres de Lerne, qui balancent ostensiblement de l’ire « à la lanterne » !

 

<L’Oiseau Moqueur chante dans le brouhaha>

 

En ce cloaque sans fond que représentent tous nos « forums » modernes, des néos-médias aux réseaux « a-sociaux », dans lesquels tout un chacun, soudainement saisi du désir impérieux de donner son avis, revendique haut et fort. En jetant une opinion définitive qui se veut transgressive mais, qui n’est rien de plus qu’un petit pet foireux glissant sur la grand’toile. En participant, de fait, à une crispation grandissante et à une cristallisation des passions sur fond de « désunion » nationale.

 

<L’Oiseau Moqueur fait entendre sa voix>

 

Mais s’il gazouille, L’Oiseau Moqueur est l’anti-tweet par excellence. Ici l’on bannit la réaction à chaud, épidermique et cette susceptibilité si endémique qu’elle en devient tendance. Non ici l’on prend son temps. Et de la hauteur. En donnant la parole aux auteurs. Parce que ces derniers en sont le moteur, L’Oiseau Moqueur est donc pro-moteur (osons pro-metteur !). Et de son perchoir, faisant fi des convenances et de la bien-pensance, il offre une lucarne ouverte, une « envie d’autre chose ».

 

<L’Oiseau Moqueur ne s’apprivoise pas>

 

Et le premier contributeur n’est autre que votre serviteur. Celui que d’aucuns surnommèrent il y’a longtemps de cela « Le Vicomte », non sans un certain persiflage. Ou encore « Le JAR », tant en référence aux initiales de mes trois prénoms (Jean Auguste René) qu’au remuant palmipède qui enchanta mon enfance. Ou enfin « L’Oiseau Moqueur ». Surnom et titre dont moi, Jean Dalançon second du nom et fier gascon, je me sens le plus proche. De ce volatile un brin versatile venu d’un autre siècle pour faire entendre un autre son. De cloche !

 

W.T.F