Du vent
Le vent – tard :
« Depuis le firmament
Jusqu’aux soubassements ;
De tous les éléments,
J’en suis l’éminent !
Je vais et je vole
En une rage folle,
Lorsque, arrogant,
Je me fais ouragan !
Alors, tel le doigt de dieu
Qui vous frappe en tout lieu ;
Chevauchant les sommets,
Je vole et vous soumet ! »
Le vent – tripotant :
Éole, en grand charmeur,
Est un maître enchanteur.
En longeant la dune,
Il vit une jolie brune.
D’une légère brise,
Il fit alors une bise
A la belle inconnue,
Sur la grève étendue.
Et sur son corps nu,
Désormais détendu,
Sans cesse il caresse.
Et jamais ne se presse …
L’heureux vent – dit – cateur :
Parfois utile,
Souvent versatile,
Toujours LIBRE !
L’a – vent – turier :
Par de là les terres.
Moi, le vent solaire,
Soufflant dans les voiles
Entre chaque étoile,
J’emporte toujours la vie,
Loin vers l’infini …
– et au-delà ! –
Le vent – pire :
Derniers instants,
Le râle du soupirant …
L’ultime parole,
A jamais s’envole.
Alors de cette âme,
Je guide la flamme
Sur le long chemin,
Qui mène à demain.