De Charybde en Scylla
– mare nostrum –
Il faut la voir notre mer !
Cette Téthys légendaire,
Une mère nourricière
Pour nous, peuples de la terre
Du « milieu » 18… Notre berceau !
Se muer désormais en tombeau.
Lorsque, tel Chronos le Titan,
Elle dévore ses propres enfants.
Partis chercher l’eldorado,
A bord de vaisseaux fantômes
Ou de funestes radeaux,
Ce sont des milliers d’hommes,
Fuyant de sinistres fléaux,
Qui gisent ainsi, au fond de ses eaux !
Et ici,
Sur les rives de cette déesse déchue,
Viennent s’échouer autant de rêves que
D’espoirs déçus.