3ème époque : de l'adolescence

L’adversaire

 

L’homme n’est pas omniscient

Mais il n’est pas non plus stupide.

Et, désormais plus lucide,

Se révèle alors conscient

*

Des mensonges de son temps !

Ceux qu’on lui vend à tout bout d’champs.

Ceux que lui sert, à toute heure,

Une cohorte d’imposteurs.

*

Plutôt que baisser la tête,

Nombreux se mettent alors en quête

De vérité. Noble et profonde.

De promesses que l’on fonde.

*

Or il arrive quelquefois,

Que ces brebis désemparées,

Soient des proies de premier choix

 Pour les loups aux dents acérées.

*

Qui, en les apercevant au loin,

Instrumentalisent avec soin

Cette soif d’absolu à tout prix

Pour la détourner à leur profit.

*

En inventant un ennemi ;

En invoquant un paradis.

Or le plus grand des mystères

Ne se trouve pas sur terre,

 

Il se tient en nous-même !

*

Et notre seul adversaire,

S’il est bien nécessaire

A notre accomplissement,

S’y dissimule également :

 

C’est l’amour de soi-même !

*

Les vraies résolutions,

Les grands combats …

La seule guerre sainte,

Le grand Djihad …

La véritable révolution

Et le grand soir …

*

Se trouvent à l’intérieur !

 

Et nulle-part ailleurs …

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *