3ème époque : de l'adolescence

21 grammes

 

Voles dans le vent,

                           Ma flamme d’argent !

De plus bas que terre,

                               À la noosphère ;

Au grès de mes joies

                              Ou de mes tourments,

Mon âme est légère

                             De ma vie entière.

Les courants d’air froids

                                   Se faisant ascendants,

L’emmènent tout droit

                                     Jusqu’au firmament

Où un astre se languit …

                                 C’est la lune alanguit

Qui, voyant là un sésame,

                                 Recueillit cette flamme

Et sans lui chercher querelle,

                                      La prit sous son aile.

 

Puis se faisant croissant,

Elle la rassure et la berce

En lui glissant au creux de l’oreille

Comme une bonne âme qui veille :

 

 » Oh tu sais ce n’est pas la fin

 De ton long chemin

 Jusqu’au puit de ver

Empli de lumière ;

Jusqu’à l’éternel 

Brasier originel.

 

Mais avant

De voir le grand feu,

Reposes-toi un peu. 

Ici, tu seras bien.

Sous l’œil de l’univers

 

Et l’ombre de la terre. »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *