Métaph’Or
Nous sommes semblables à tous ces Conquistadors :
Ces fiers aventuriers partis sur l’Océan,
A la conquête des Indes et de l’Orient ;
Ses épices, son mystère … Ses trésors !
Fétus ballotés dans un bain bouillonnant ;
Implorant les faveurs des retors Alizés et
Progressant, malgré ça, sur l’onde électrisée.
Au creux de la vague, au grès des courants …
Persuadés d’être les seuls maîtres à bord,
Alors même, que l’on déborde de toute part.
Persuadés d’arriver un jour à bon port,
Alors même, que l’on aborde au hasard
Un Nouveau Monde, qui n’est jamais
– tout à fait –
Celui que l’on attendait.