De la balle
Sur un gazon, dans une salle,
C’est un ballon, c’est une balle.
Tout à fait ronde ou bien ovale.
Orange ou jaune, parfois plus pâle …
*
Gare au rebond, il est fatal !
Oh on peut bien trouver ça futile,
Mais il faut se montrer habile,
Pour apprivoiser l’animal !
*
Qu’il soit mâle ou femelle,
On le taquine, on la câline …
La serrant fort sur la poitrine,
On le maîtrise tant bien que mal.
*
Elle n’est donc point fille facile.
Encore moins, garçon docile.
Et ne se laissera donc pas faire,
Si on ne lui prête quelque attention.
*
Mais dans le cas contraire,
Elle défie les lois de la gravitation !
La sphère quitte alors, à tire d’aile,
Cette terre qui l’attire-t-à elle.
*
Et de capricieux et rebelle,
Se fait gracieux. Sensuelle !
Elle ne saurait être plus belle,
Qu’évoluant là-haut dans le ciel,
*
Où, de mes rêves, elle fait un tableau.
Avec lequel mon cœur s’emballe :
« Appelez-moi Pablo ! »
L’enfant de la balle.